mardi 4 février 2014

Les XVIèmes SEDIFRALE commencent aujourd'hui!

Le Costa Rica accueille du 4 au 7 février 2014 les XVIèmes SEDIFRALE, le congrès régional des professeurs de français pour l´Amérique latine et la Caraïbe. Organisées par la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), l’Association costaricienne des professeurs de français (ACOPROF) et la Commission pour l´Amérique latine et la Caraïbe (COPALC), les XVIèmes SEDIFRALE auront pour devise « le français naturellement » et traiteront, selon six axes, des principales thématiques de l´enseignement et de la recherche en français langue étrangère.



LES SEDIFRALE : UNE PLATEFORME D’ÉCHANGE ET DE DIALOGUE
Tous les quatre ans, les SEDIFRALE ouvrent un espace privilégié d’échanges sur la langue et la culture française en Amérique latine. Enseignants, étudiants et spécialistes se retrouvent pour partager, réflechir et se former aux évolutions didactiques et pédagogiques du français langue étrangère, pour débattre de la situation de la langue française dans les différents pays de la région mais aussi pour définir des orientations et des perspectives de travail en ayant pour objectif d'améliorer les  conditions de son apprentissage et de son enseignement.

Il s´agit d´un événement soutenu par l’Ambassade de France au Costa Rica, l’Institut français d’Amérique Centrale, le Ministère de l’Education Publique et l’Université Nationale (UNA).

Pour plus d'information, visitez: http://heredia2014.fipf.org/

mardi 21 janvier 2014

Au Chili, les chiens errants manifestent aussi


Santiago du Chili (AFP) - Ils n'ont peur ni des gaz lacrymogènes ni des lances à eau de la police: les chiens errants de Santiago sont devenus des inconditionnels des manifestations qui se déroulent désormais régulièrement dans les rues de la capitale chilienne.
Des dizaines de chiens ont ainsi marché jeudi aux côtés des travailleurs convoqués par la Centrale syndicale unitaire des travailleurs (CUT), le plus important syndicat du pays, donnant de la voix et recevant les caresses de la part des manifestants, pour qui ils font désormais partie du mouvement de contestation.
En fin de cortège, lorsque des groupes cagoulés ont commencé à jeter des pierres contre les forces de l'ordre, les chiens frétillant et remuant la queue se sont mis à courir après les projectiles pour les rapporter aux protestataires.
La participation des chiens de Santiago a pris de l'importance après le début des grandes marches étudiantes de 2011, qui réclament un système éducatif gratuit et de qualité en replacement de l'actuel, coûteux et inégalitaire, hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).
Leur omniprésence dans les photos de presse lors des affrontements entre policiers et manifestants a fait le tour du monde.
"Pire cauchemar de la police"
Le plus célèbre, baptisé "El Negro", un bâtard au poil noir portant foulard autour du cou, possède sa propre page Facebook avec plus de 6.000 "amis"" et un compte Twitter, suivi par quelque 2.000 usagers.
"Révolutionnaire authentique, père chilien de 32 fils (reconnus), époux de six dames, ami du peuple et le pire cauchemar de la police", indique sa biographie sur les réseaux sociaux.
"Les chiens sont un grand classique des défilés, ils défendent même les étudiants de la police", affirme à l'AFP Marisol Vargas, une jeune employée participant à la marche sur la principale avenue de la capitale pour réclamer de meilleures conditions de travail dans le cadre d'une mobilisation nationale.
Les chiens sont pourtant, tout comme l'homme, sensibles aux gaz lacrymogènes.
Selon le vice-président du Collège vétérinaire du Chili, Fernando Álvarez, ils "en sont affectés, comme les manifestants et ont probablement des irritations oculaires et de l'appareil respiratoire et des pathologies chroniques, qui peuvent causer leur mort", dit-il à l'AFP.
Poussiéreux, sales, boitant et couverts de blessures, ces chiens ne paient pas de mine et vivent dans la rue.
En bande, ils recherchent de la nourriture et courent après les voitures. S'il fait trop froid, certains montent dans les autobus pour se réchauffer.
Stérilisations et adoptions
Ils seraient environ 500.000 chiens errants à déambuler dans les rues de Santiago, selon un recensement officiel élaboré dans le cadre d'un plan de lutte contre la surpopulation canine.
Ces multitudes de chiens parcourant les rues et les parcs de Santiago font partie du paysage habituel et pittoresque de la capitale, et s'attirent la curiosité de nombreux touristes.
Ce recensement est le premier pas d'un plan destiné à contrôler la surpopulation canine, et dont le coût est estimé à 86 millions de dollars.
"C'est un sujet que nous devons aborder de façon globale. Si nous prenons soin de nos chiens, nous améliorons la qualité de vie non seulement de nos animaux domestiques mais aussi des gens qui vivent et passent dans cette ville", a récemment plaidé le président de l'agglomération de Santiago, José Antonio Peribonio.
Le programme prévoit notamment des stérilisations, des adoptions et la responsabilisation des propriétaires.
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130712.AFP9312/au-chili-les-chiens-errants-manifestent-aussi.html

mardi 29 octobre 2013

LE FIAMBRE




Le fiambre est un plat typique du Guatemala qui est fait spécialement pour le 1er novembre. C'est une sorte de salade servie avec des fromages et de la charcuterie. Chaque famille a sa recette, la tradition est d'en préparer une grande quantité pour ensuite offrir des plats à la famille et aux amis.

Quels sont les ingrédients principaux du fiambre?


Partagez vos recettes avec nous!!


mardi 8 octobre 2013

Préparation pour le DELF A1

La session DELF approche! Voici un exercice pour vous préparer à l'épreuve de Production Écrite du niveau A1.


LA CARTE POSTALE



Associez les parties de la carte postale aux numéros:

a) Pierre
b) Nice, le 24 juillet 2013
c) Philippe Dupont 45, rue A. de St-Exupéry 33000 Bordeaux
d) Je t'embrasse
e) Je suis à Panajachel, un village au bord du Lac Atitlan au Guatemala. Il fait beau. J'adore les paysages. Il y a beaucoup de restaurants. Demain je vais aller à Antigua. Je rentre samedi prochain.
f) Coucou Philippe,

Nous publierons les réponses demain. 



mercredi 2 octobre 2013

Nous sommes de retour!




Après une longue pause, FRANCEBOOK, le blog de l'Alliance Française de Guatemala, reprend son activité. 

Cet espace est pour vous, et à vous! Vous y trouverez des activités, des ressources pédagogiques, des informations et vous pouvez aussi nous envoyer vos projets de classe pour les faire publier.

Écrivez-nous à: blogafgua@gmail.com

 

lundi 10 octobre 2011

Le bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU au Guatemala


PRÉSENTATION DU BUREAU 
Foto: OACNUDH
Le bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU s’est installé au Guatemala en 2005. Il est issu d’un accord avec l’État pour observer la situation des droits de l’homme à fin de conseiller les autorités et les organisations de la société civile en ce qui concerne la protection des droits de l’homme comme l’éducation, la santé, la liberté, le développement et la justice. 
Les priorités thématiques du Bureau au Guatemala sont les droits économiques, sociaux et culturels, la justice, la sécurité et la lutte contre la discrimination. 

POURQUOI EST-CE QU’IL Y A UN BUREAU DES DROITS DE L’HOMME AU GUATEMALA ?
Après la sortie de MINUGUA, la société civile a demandé à l’ONU l’installation d’un bureau d’observation et d’accompagnement pour promouvoir le respect des droits de l’homme. 
L’histoire et la situation particulière du Guatemala ont rendu nécessaire la présence du bureau des droits de l’homme. Chaque année le Haut Commissariat présente un rapport sur la situation du pays et fait des recommandations pour l’État.  

LES DROITS ÉCONOMIQUES
, SOCIAUX ET CULTURELS ET LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
Les droits économiques, sociaux et culturels comprennent plusieurs droits comme le droit à l’alimentation, le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la syndicalisation et le droit de grève. 
Puisque les droits de l’homme sont universels, indivisibles, interdépendants et corrélés, les DESC sont aussi importants que les droits civils et politiques. Par exemple, ce n’est pas possible qu’une personne exerce son droit de vote pleinement  si elle n’a pas de la santé ou de l’éducation.
Les états qui, comme le Guatemala, ont ratifié le Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, s’engagent à agir en vue d’assurer progressivement le plein exercice des droits reconnus dans le Pacte par tous les moyens appropriés.
Foto: OACNUDH
Le bureau des Droits de l’Homme au Guatemala, fait des observations de différentes situations touchant le droit à l’alimentation, à l’éducation, à la santé et au logement adapté, notamment. Spécifiquement, le bureau fait le suivi de l’obligation de l’État de prendre des mesures pour garantir la jouissance des droits à tous les guatémaltèques sans discrimination.  

LA SÉCURITÉ
L’insécurité c’est un des principaux problèmes qu' affronte le Guatemala, en particulier le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique. Pour faire face à ce problèmeil est nécessaire d’avoir les ressources suffisantes et une politique intégrale qui aborde les raisons structurelles.
Le bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme assure le suivi de la situation de sécurité dans le pays. Il fait aussi des recommandations aux institutions publiques pour implémenter des obligations internationales. Il cherche à impulser une législation cohérente avec les standards internationaux. 

LA JUSTICE
Le bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme organise des  formations avec les juges sur les standards internationaux des droits de l’homme pour chercher une meilleure application des obligations internationales et une interprétation plus en accord avec les droits de l’homme. 
En plus, le bureau travaille avec le Ministère Public pour augmenter les capacités des fiscaux  à faire des investigations et des accusations plus effectives vis-à-vis des violations contre les droits de l’homme. 
Foto: OACNUDH
Nous faisons des communiqués de presse sur les différentes situations qui affectent le droit à la justice et les principes internationaux comme l’indépendance des juges. 
Exceptionnellement, nous présentons des documents juridiques qui comprennent les standards internationaux en relation à un cas emblématique auprès de la Court Constitutionnelle. 




LA LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION
La lutte contre la discrimination est un des aspects principaux sur lesquels travaille le bureau, dans des  différents thèmes comme : l’accès à la justice, l’éducation, la santé, l’alimentation et le droit à la terre, spécialement en relation avec des groupes vulnérables comme les peuples autochtones.

Foto: OACNUDH

Le bureau au Guatemala travaille pour aider, accompagner et donner de l’assistance à travers l’utilisation des mécanismes et instruments des droits de l’homme. Nous travaillons aussi avec les organisations de la société civile pour promouvoir la présentation de cas de discrimination face à la justice. 




Groupe: B1 OACNUDH
Professeure: Claudine Escobar. 

vendredi 16 septembre 2011

Exercice: Y/EN

Complétez les phrases avec Y ou EN.

-Il va à la fac? -Oui il____va.
-Tu viens du centre ville ?-Oui, j’____ viens.
Je pense souvent aux vacances. Et toi, tu ____ penses ?
J’aime beaucoup Venise. D’ailleurs, j’___vais demain.
Je n’aime pas beaucoup les ordinateurs. Pourtant, j’___ ai deux.
Je suis végétarien. La viande, je n’____ mange jamais.
Mais au fait, j’___ pense. Que fais-tu demain ?
J’___ ai assez de ce désordre !
L’Espagne est un beau pays. J’___ ai beaucoup d’amis.
Tu ___ manges, toi, du pain ?


Les réponses seront publiées demain. 
Extrait de: http://langues2.ups-tlse.fr/Fle/Ressources/Pronoms_02.htm

jeudi 15 septembre 2011

15 septembre: Fête nationale du Guatemala

Un peu d'histoire: de l'indépendance à la révolution libérale
En 1821, le Guatemala s'émancipe de l'Espagne mais reste quelques temps dans l'Empire mexicain. À la chute d'Iturbide, il s'en sépare et forme avec d'autres régions les Provinces unies d'Amérique Centrale. Mais à cause des dissensions entre " caudillos ", cette confédération éclate dès 1838-40 en cinq républiques, tandis que l'Angleterre occupe la côte de Mosquito - Nicaragua - et confirme ses droits sur le Belize. Le Guatemala acquiert son territoire actuel. L'indépendance est avant tout le fruit de la lutte des créoles qui se sentaient lésés par l'administration royale, car écartés des charges les plus honorifiques et les plus lucratives. Dans cette lutte, les Indiens ont soit été tenus à l'écart, soit ils ont été enrôlés dans les troupes. Pour certains, le départ de la Couronne espagnole signifiait que les élites créoles avaient désormais les mains libres pour les exploiter.


À partir de 1839 et pendant tout le XIXe s., le Guatemala voit s'affronter les élites divisées entre conservateurs et libéraux.Mariano Rivera Paz est le premier président élu du Guatemala et jusqu'en 1870, ce sont les conservateurs qui occupent le pouvoir. Ils maintiennent les structures coloniales existantes.

Cependant, favorisée par de nouveaux produits à exporter - Le café remplace l'indigo et la cochenille - et par une nouvelle conjoncture internationale et régionale - "Boom" californien et valorisation maritime de l'Océan Pacifique - , une nouvelle élite dirigeante accède au pouvoir par les armes en 1871. 

Libérale sur le plan économique et religieux, elle reste autoritaire sur le plan politique. Son chef, Justo Ruffino Barriosapparaît légitimement comme le modernisateur du Guatemala. De 1871 à 1885, inspiré par Porfirio Diaz au Mexique, il mène une politique de réforme des institutions et de l'État en s'appuyant sur le développement d'un capitalisme agro-exportateur via des capitaux étrangers. Au nom de la modernisation du pays, il confisque et met en vente les propriétés foncières de l'Église et les terres communales dont profitaient les communautés indiennes et les paysans métis.Il instaure aussi le travail forcé dans les grandes propriétés - Latifundi -. En 1877, il fait promulguer le Règlement des journaliers et en 1878, la loi contre le vagabondage. Les paysans indiens sont obligés de travailler de 100 à 150 jours par an dans les plantations de café. Quelques 100 000 indigènes descendent chaque année de l'Altiplano sur la Bocacosta pour les récoltes. Pendant ce dernier quart de siècle, les Indiens se soulèvent contre des chefs politiques, des intendants ou des planteurs à propos de la terre, de leurs conditions de vie et surtout d'exploitation intolérables. 
On distingue la guerre de guérilla des indigènes de Momostenango et la rébellion de San Juan Ixcoy en 1898, étouffée par des milices des métis qui s'approprient alors leurs terres.Pendant cette période, les grands propriétaires terriens agro-exportateurs et les compagnies étrangères consolident leur main mise sur le pouvoir politique et économique du pays.Vers 1920, les compagnies états-uniennes contrôlent 70% des importations et 80% des exportations du Guatemala. La principale d'entre elles, l'United Fruit Company naît en 1899 au Costa Rica avant d'essaimer dans les cinq républiques. En 1902, la United Fruit company s'implante au Guatemala. Le gouvernement de Manual Estrada Cabreralui fait construire une ligne de chemin de fer et lui accorde des avantages portuaires à Puerto Barrios ainsi que des lots de terres, des plus fertiles du pays.

dimanche 11 septembre 2011

Visite à Antigua Guatemala

Les élèves du groupe B1 IV du samedi matin vous présentent un guide de l'ancienne capitale du Guatemala, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

LE PALAIS DES CAPITAINES GENERAUX- CARLA JERI

 Le Palais des Capitaines Généraux
Il est situé dans la ville d’Antigua Guatemala.  Sa première construction a commencé en 1558 pour créer les bureaux administratifs, militaires et du gouvernement du Guatemala. Il y avait aussi un espace appelé « Petit Palais » qui était la résidence du capitaine général.

Après le tremblement de terre de San Miguel en 1717, il a été reconstruit par Martin de Porres. Des nouveaux tremblements ont conduit à une autre construction en 1755. Dans les dernières années, les installations ont été utilisées comme entrepôts ce qui a provoqué des dommages à la structure.

Au XX siècle, après une nouvelle reconstruction, le bâtiment devint le siège de gouvernement départemental. Actuellement, on y trouve aussi le commissariat de police et le bureau de l’Institut Guatémaltèque du Tourisme.  Ici vous pouvez prendre un bus gratuit pour faire un tour touristique de la ville. Il passe toutes les heures de 9h à 14h du lundi au vendredi et le samedi de 9h à 12h.


LAVOIR LA UNION-PABLO MONZÓN

Anciennement, à Antigua, pas toutes les maisons n’avaient des espaces pour laver le linge. C´est pourquoi, les autorités de cette époque ont construit un lavoir, non seulement pour laver des vêtements, mai aussi pour socialiser et causer.

Le Lavoir La Union
Le lavoir La Union a été construit en 1853, et inauguré le 3 février de la même année. Mais il a été reconstruit en 1979, structure qui est celle qu’on voit aujourd’hui. Il est situé entre le 2ème et 3ème avenue Sud, et la 6ème et la 7ème rue Est d’ Antigua Guatemala.

Le Nom original était Place de La Union, mais en 1925 lors d’un Congres Centroaméricain le nom a été changé à « Lavoir La Union ».  La croix qu’on trouve sur la place a été un cadeau de l’Espagne.


LE MUSÉE D’HISTOIRE DE SAINT-JACQUES DES CHEVALIERS -ALEJANDRA MEJÍA

Le musée est situé en face du Parc Central. Il y a 55 ans que le lieu est devenu un musée, avant c’était une prison. En 1851 une modification très importante a été faite au bâtiment et on a placé une horloge sur la tour. Mais en 1976  la tour a été détruite par le tremblement de terre.
Alejandra nous présente le Musée d'Histoire 
 Le musée a cinq salles d’exposition qui contiennent des sculptures, des œuvres d’art, de la céramique, des meubles et des armes.

À l’intérieur, une cellule raconte l’histoire de La Tatuana. Il s’agit de la légende d’une dame qui faisait de la sorcellerie, et à cause de ça elle avait été mise en prison. Pour s’échapper, avec un bout de charbon, elle a dessiné l’image d’un bateau sur le mur, elle a prononcé des phrases magiques et elle a fuit sur le bateau. L’image du bateau reste sur le mur. Personne n’a revu la vielle dame. 

L’ARC DE SANTA CATALINA-RODRIGO MENDOZA

Avant d’arriver à l’église de « La Merced », on trouve l’Arc qui est devenu une sorte d’ icône d’Antigua Guatemala. Il est situé sur la 1ère rue Ouest et 6ème avenue Nord. En raison de l’élargissement du nombre de religieuses dans le premier monastère à Santiago, Concepción il y avait la nécessité de l’élargir. Quatre religieuses de la Conception ont été chargées d’établir le monastère de Santa Catalina Virgen et Martir. En 1631, le nombre de sœurs avait dépassé les cinquante-deux.

En 1693, les religieuses ont demandé d’occuper la rue et de construire une école, mais le Conseil a refusé de bloquer la rue, ce qui aurait compliqué le chemin vers le monastère de la Merced. Pour cette raison, il a construit l’arc de Santa Catalina, afin de créer un passage des religieuses de la chapelle à l’école qui soit caché au public.
Rodrigo nous parle de l'Arc
L’arc a été altéré par l’initiative de José María Palomo, et a été modifié à nouveau par l’initiative du maire de la ville, Guillermo Arzú Matheu au XXe siècle.

Initialement, l’Arc n’avait pas l’horloge qu’on peut apprécier aujourd’hui. Il a été placé pendant le gouvernement du général Jorge Ubico. Une chose intéressante pour nous c’est que cette horloge est d’une marque française qui s’appelle Lamy Amp Lacroix. Le couvent est maintenant L’Hôtel Convento de Santa Catalina.

…sans doute l’Arc apporte une touche unique à cette ville qui met en évidence le style colonial à cet endroit. 

LA CATHÉDRALE DE SAN JOSEPH- VIOLETA CARRERA



La cathédrale de la ville de Saint-Jacques des chevaliers du Guatemala, dans la vallée de Panchoy a été construite en 1542. La première construction a été entravée par de fréquents tremblements de terre et en 1669 l’église a été démolie.

En 1680 un second sanctuaire a été inauguré sous la direction de Juan Pascual et José Porres. Mais un autre tremblement de terre en 1717 (Santa Marta) a causé dommages graves à la structure, et seulement deux de ses chapelles ont été restaurées. En 1743 il a obtenu le rang de cathédrale pour être le plus luxueux de l’Amérique Centrale à cette époque. Au-dessous de la structure se trouve une crypte et un ensemble de tunnels

Le groupe dans les ruines de la Cathédrale
Dans la première construction se trouvaient les restes mortels du conquérant Pedro de Alvarado, mais ils sont disparus après sa démolition. À l’époque, l’église avait :7 portes d’entrée, 68 voûtes,
18 chapelles, une sacristie majeure et une salle capitulaire.

Actuellement, elle conserve encore quelques images coloniales, sa façade montre la richesse artistique de l’imagerie avec l’Assomption de la Vierge,l’apôtre St-Jacques, Le père éternel, Les douze apôtres, les quatre pères de l’Église, le Bouclier Patronal et le symbole du Saint Patron.

Derrière l’église se trouvent les ruines de l’ancienne cathédrale où l’on peut regarder les énormes constructions et les dômes. À l’intérieur se trouve un autel doré, des images coloniales, et des grands dômes, c’est-à-dire que La Cathédrale de San Joseph est un symbole de l’héritage hispanique colonial.


COUVENT DES CAPUCINES-GILDA ORELLANA



Le couvent des capuccines a été construit en 1725. Les plans ont été dessinés par Diego de Porres.
Gilda s'est bien amusée!
Il possède plusieurs cours et des beaux jardins. La construction de la structure de la tour et peut-être le point culminant du couvent. Il s’agit d’une tour ronde avec 18 petites chambres où les novices se retiraient pour prier.

Depuis 1972, le Comité par la Conservation de l’Antigua Guatemala a installé ses bureaux dans le couvent. Aujourd’hui, Le couvent a aussi un musée d’art colonial à l’intérieur.

LA FONTAINE ET LE PARC CENTRAL – JUDITH GRACIAS

                Depuis le début de la colonisation, les parcs, en particulier à Antigua Guatemala, ont joué un rôle important pour l’ornement de la ville et pour les activités sociales. Pour cette raison, son architecture doit avoir l’élégance et la finesse des bâtiments autour de lui. Pour se détendre et de divertir, les personnes viennent pour observer des oiseaux, parler avec des amis, ou lire. Le parc a conservé sa vocation sociale et récréative.
Judith et la Fontaine des Sirènes
 Dans le Parc Central, il y a plusieurs fontaines et la principale est située au centre, la Fontaine de Sirènes, qui date de 1737. Cette fontaine a été construite par Diego de Porres sous l’ordre du Compte de la Gomera, en souvenir de la légende populaire du Roi dont la fille donna naissance mais refusa d’allaiter ses enfants, donc il les attacha à un poteau au centre d’une source où ils moururent de soif et da faim. Aujourd’hui, quatre sirènes soutiennent leur sein pour approvisionner la ville en eau. La fontaine est devenue l’emblème d’Antigua Guatemala.

L´ÉGLISE DE LA MERCED-PAMELA ORTIZ

Le groupe devant l'Église de La Merced
La construction de l'église dans la nouvelle capitale de la ville de Panchoy a commencé au milieu du XVIe siècle. Les tremblements de terre de 1717 ont causé beaucoup de dommages dans le monastère et dans l'église, les mercédaires ont reconstruit, modifié, agrandi et réparé leur église et leur couvent, peu à peu, à partir de 1749 grâce à l'architecte Juan de Dios Estrada.

Le temple a été inauguré en 1767, mais le monastère était complètement en ruines. Les beaux autels qui décoraient le temple de la Merci avant 1773, ainsi que son organe, se conservent de nos jours dans le temple de la Merci de Guatemala City.

L´église de la Merci se trouve au nord de la ville, au fond de la rue de l´arc.  Elle est d´un style baroque et elle est peinte d´une jolie couleur jaune. Ce temple a deux tours avec des clochers. À l'extérieur de l'église, il y a beaucoup des sculptures qui sont en stuc et brique. Elle a une place devant où il ya des ventes informelles.

Le soir, elle est illuminée, spécialement durant la Semaine Sainte, quand elle sert de point de départ pour les processions à travers la ville.



Après la visite, nous sommes allés manger des crêpes!


Groupe B1 IV du samedi matin. Professeure: Claudine Escobar